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Publié le par jidees.over-blog.fr

M’

Personnages :

Charles : l’élève en spé M’ : Problèmes psy et de résultats. Echecs.

François : Le copain, dans la même classe. Fort en tout.

Caroline : L’amie. Etudiante en Fac de lettres. Charles en est amoureux secrètement.

Mélaine : Le fiancé de Caroline.

Jeanne : L’étudiante en spé. Catholique. Secrètement amoureuse de Charles.

 

 

 

Scène 1 : Charles ; François ; Caroline

 

Charles : Je sors de colle de maths. J’ai été incapable de diagonaliser une matrice. J’ai buté en calculant le polynôme caractéristique.

François : Il y avait des questions plus intéressantes ?

Charles : J’aurais aimé. La réduction est un chapitre qui s’y prête bien.

Caroline : Quelle langue parlez-vous ?

Charles : Microcosme matheux.

Caroline : Elle vous enchante ?

Charles : Les mathématiques peuvent être aussi belles que la poésie. Une question passionnante et une élégante démonstration, voilà qui me ravie.

François : C’est aussi un moyen d’arriver à ses fins. Une étape.

Caroline (à Charles) : Tu n’as pas l’air heureux.

Charles : Ma fiancée me fait souffrir.

Caroline : Tu as quelqu’un ?

Charles : Oui, les mathématiques. Elles m’enchantent, mais dès que je m’y plonge, les tortures mentales apparaissent.

Caroline : Tu devrais te changer les idées.

Charles : Je suis dans une spirale infernale ; plus je me sens mal, plus mes résultats chutent et plus je déprime.

Caroline : Tu m’inquiètes.

François : Remets-toi en selle, tu le peux !

Charles : Le voudrais-je ?

François : Ne te complais-tu pas dans tes problèmes ?

Charles : Mes démonstrations deviennent « sèches », je n’arrive plus à rien trouver d’intéressant.

Caroline : Tu as besoin de te reposer.

Charles : Impossible ; Le rythme est infernal. Et c’est bientôt les concours.

François : Fait un break d’une journée.

Charles : Laissez moi. Je me suis assez confié.

Caroline : Il faut d’ailleurs que  j’aille rejoindre Mélaine. Ils font une soirée à HEC.

Charles : Amusez-vous bien.

 François : Quant à moi, je vais surfer sur les espaces Euclidiens.

Charles : Je préfère transcender en dimension infinie.

François : Reviens sur terre, et repose toi !

 

Scène 2 : Charles, Jeanne.  

 

Charles : Bonsoir Jeanne, entre.

Jeanne : Tu as l’air déprimé.

Charles : Rien ne va plus. Je suis en panne d’inspiration, mes raisonnements sonnent faux. Caroline et François me conseillent de penser à autre chose. Je me sens impuissant devant cet enchevêtrement  de problèmes. Comment fais-tu pour garder la sérénité et le moral, malgré ton travail acharné et l’approche des concours ?

Jeanne : Je crois en Dieu…

Charles : Tu veux parler de l’ensemble vide ?!

Jeanne : Je sais qu’Il m’écoute, qu’Il me connaît parfaitement, qu’Il nous aime.

Charles : Je ne sais pas si je dois t’envier ou te prendre pour une illuminée.

Jeanne : Nous en sommes plusieurs millions alors. Connais-tu au moins les Evangiles ?

Charles : Non. Je ne crois pas à cette religion en parti basée sur le péché et la faiblesse de son principal initiateur.

Jeanne : Si tu les lisais, tu verrais l’extraordinaire force de Jésus. Et son message est atemporel. Il nous dit que Dieu est Amour.

Charles : Il est vrai que l’Histoire lui donne raison ! Combien d’atrocités, en son nom ou non.

Jeanne : Il faut plutôt incriminer la nature humaine.

Charles : Dieu n’a-t-il pas fait l’Homme à son image ?

Jeanne : C’est ainsi effectivement dit. Mais il y a l’au-delà pour corriger les actes les plus répréhensibles.

Charles : Je crois malheureusement que tout à une fin.

Jeanne : Je dirais plutôt que tout à un commencement.

Charles : J’envie ton optimisme. Mais je vois que je ne suis pas le seul à ne pas avoir les pieds sur terre.

Jeanne : La différence est que le bonheur m’atteint, alors que tu le fuis.

Charles : Cela mérite réflexion.

Jeanne : Tiens, j’ai toujours sur moi le Nouveau Testament ; Lis-le si cela te chante, et tu changeras peut-être d’avis.

A bientôt.

Charles : A bientôt.

 

Scène 3 : Quelques jours plus tard, Charles et Caroline.

 

Charles : Tu t’es bien amusée, l’autre soir ?

Caroline : Ce n’était pas trop mal. Vas-tu mieux ?

Charles : De mal en pis. J’ai eu du mal à boucler un devoir maison de maths. Le prof  trouvait que j’avais l’esprit torturé, cela  transparaissait dans ma copie.

Caroline : Tu m’inquiètes.

Voilà Mélaine

 

Scène 4 : Charles, Caroline, Mélaine.

Mélaine : Bonjour. Tu as effectivement l’air KO ! Caroline ne m’a pas menti. Il y a une vie après la prépa ! A condition d’y survivre.

Charles : Je vois que tu es toujours égal à toi-même.

Mélaine : Et en plus je sais diagonaliser des matrices.

Charles : Ce sont les mathématiques vues par la petite lorgnette. Essaye d’être plus abstrait dans tes raisonnements, élève le débat.

Mélaine : Je n’ai aucunement besoin de spéculations théoriques. Mon avenir me semble plus radieux que ton pauvre et insaisissable quotidien.

Caroline : Stop !. Vous n’allez pas vous battre !

Charles : Je préfère fuir.

 

Scène 5 : Charles ; Jeanne

Charles : Je dois te dire ce que je n’ai jamais dit.

Jeanne : oui ?

Charles : J’aime.

Jeanne : Dis moi qui.

Charles : Caroline.

Jeanne : …Ah

Charles : Et j’en souffre doublement. Elle n’en sait rien, et elle est fiancée à Mélaine.

Jeanne : Tu choisis toujours l’impossible à l’envisageable. Regarde autour de toi, on t’aime !

Charles : C’est vrai. J’ai une force en moi qui me défend de réussir.

Jeanne : Tu ne veux pas être heureux.

Charles : Et j’ai arrêter les cours.

Jeanne : Tu es fou !

Charles : Je ne supporte plus la concurrence.

Jeanne : Tu vas te retrouver face à toi-même et ton état ne s’arrangera pas.

Charles : Par contre j’ai commencé à lire le nouveau testament, il y transparaît effectivement une force chez Jésus, loin de sa représentation que l’on a faite depuis des siècles. 

Jeanne : Recherche en toi aussi la force nécessaire pour ne pas te couper de la réalité.

Charles : Je suis maître de mes actions.

 

Scène 6 : Charles, Jeanne, François 

François : Tu as disparu du lycée.

Jeanne : Il ne travaille plus non plus.

Charles : Si, j’ai étudié la conjecture de Rieman ; j’ai utilisé une bijection entre l’ensemble des  réels et celui des parties de l’ensemble des entiers naturels. Ces derniers gouvernent tous les nombres, et les nombres gouvernent le monde.

François : Tu ferais mieux de t’attaquer à des problèmes des concours.

Charles, (en montrant quelques feuilles écrites) Voilà mon œuvre.

François : C’est totalement illisible.

Jeanne : Tu es inquiétant

Charles : Vous ne me comprenez manifestement pas. Laissez-moi !

 

Scènes 7 : Charles, Jeanne

Quelques semaines après :

Charles : Je me sens nul, j’ai tout raté.

Jeanne : Tu étais monté à des altitudes dangereuses.

Charles : Dur retour à la réalité. Pendant l’écrit, j’avais peur de ce que l’on pensait de moi, les autres étudiants. A l’oral, je n’ai pas été clair. Je ne suis pas repris l’an prochain au lycée.

Tout a souris pour toi, ton travail à payer, allié à ta gentillesse : il y a une justice.

Jeanne : Je vois que le réel l’a emporter sur l’imaginaire dangereux .

Charles : J’ai décidé de me changer les idées.

Jeanne : J’ai des places pour le festival d’Avignon. Es-tu intéressé ?

Charles : Je veux bien replonger dans l’artifice, mais avec toi. Nous ressentirons les mêmes émotions aux mêmes moments. Tout en gardant nos différences, avec des paramètres spécifiques. Je suis partant.

Jeanne : Nous découvrirons d’autres mondes.

Charles : Les vrais amis sont indispensables à l’Homme.

Jeanne : Et l’Amour aussi

Charles : Je t’aime à l’infini

Jeanne : Un infini dénombrable, indénombrable ou indécidable.

 

Charles : L’hypothèse du continue me rendrait fou, le dénombrable me semble trop restrictif pour l’instant, L’indénombrable ne me semble pas assez limité. Je t’aime passionnément, et je n’espère jamais plus.  

Ils s’embrassent

 

Acte II. A la rentrée

Scène 1 : Charles

Charles : Une idée m’est venu : Je suis l’héritier au trône de France. Il y a ceux qui savent, une infime minorité, et ceux qui ne sont pas dans le secret. Je me sens observé. Des cameras et micros m’épient. Je ne dois rien savoir sur ce mystère. Mais ils essayent de communiquer avec moi à l’aide de fenêtres entrouvertes ou à demi fermé. Je ne peux parler à personne  , on ne me croirait pas.

 

Scène 2 : Jeanne et Charles

Jeanne : Tu parlais tout seul ?

Charles : Eh …Oui

Jeanne : Pour que Dieu t’entende ?

Charles : J’ai effectivement beaucoup à lui dire

Jeanne : Tu peux m’en parler, ma réponse sera plus rapide que Lui

Charles : Il me répond aussi rapidement.

Jeanne : Ah… et comment ?

Charles : J’ouvre un livre, le plus souvent la Bible, et j’ai la réponse à ma question..

Jeanne : J’aimerais bien voir.

Charles : Je pense que cela ne fonctionne que tout seul.

Jeanne : essayons : J’aimerais savoir si tu dois parler à voix haute.

Charles : Tu n’as pas de question plus pertinente.

Jeanne : Non, pas pour l’instant.

Charles : (il prend la bible et ouvre une page au hasard) Effectivement : « Il y en a qui se taisent parce qu’ils n’ont pas assez de sens pour parler, et il y en a d’autres qui se taisent parce qu’ils discernent quand il est temps de parler. » Dans Ecclésiastiques de Jésus, fils de Sirah.

Jeanne : C’est troublant, mais la Bible abordant tout les sujets…

Charles : Si tu ne me crois, je ne continue pas.

Jeanne : Je n’aimerais pas que tu recommences à divaguer.

Charles : Je suis en communication avec l’au-delà et peut-être plus encore.

Jeanne : Tu te prends pour qui ?

Charles : Je suis de sang royal.

Jeanne : Par quel miracle ?

Charles : Ce serait trop long à expliquer.

Jeanne : Tu est comme la planète : Le mal t’envahie.

Charles : (il ouvre le nouveau testament) (jean 5) : « Nous savons que nous sommes de Dieu, mais le monde tout entier gît sous l’empire du mauvais. Nous savons que le fils de Dieu est venu et nous a donné l’intelligence pour connaître le véritable ».

Jeanne : Les éléments te rendent fou. Tu ne te fais pas passer pour le sauveur de l’humanité ?

Charles : Je suis l’Alpha et l’Oméga.

Jeanne : C’est Dantesque. Il faut être plus convainquant que d’ouvrir des livres au hasard.

Charles : Ce n’est déjà pas si mal.

Jeanne :  Il faut a tout prix que tu ailles revoir ton psy.

Charles : Je vois que je suis une nouvelle fois incompris.

Jeanne :Je vais chercher François

Charles : Je pars faire un tour.

 

Scène 3 : Charles, Mélaine, Caroline, dans la rue

Caroline : Bonjour Charles

Charles : Bonjour Caroline. C’est le train-train quotidien qui reprend.

Mélaine : Et la conjecture de Rieman ?

Charles : elle suit son cours.

Mélaine : Tu sembles anéantie par cette tache !

Charles : L’extraordinaire me poursuit, et dépasse ton esprit légèrement borné.

Caroline : Au revoir Charles, avant que votre dialogue dégénère.

 

Scène 4 :François, Jeanne et Charles

François : A, te voilà. Jeanne m’a dit que tu étais au prise avec ton Dieu.

Charles : J’ai effectivement des signes.

François : Laisse le tomber. Comment explique tu que son monde, s’il existe soit si violent. Charles : tu deviens pessimiste toi aussi.

François : Te voir ainsi me le fait devenir. Ton Dieu est bien petit pour te transformer ainsi.

Charles : Jeanne t’a expliqué mon fonctionnement. Il ouvre l’ancien testament : « …le seigneur votre Dieu est au milieu de tous, le Dieu grand et terrible. Ce sera lui-même qui perdra devant vous ces nations peu à peu et par partie. » (Deutéronome VII, 21,22)

François : Ce n’est que le simple fruit du hasard.

Charles : non, et je suis en danger. On veut « me suicider »

François : Seul tes amis te connaissent, et tes « ennemis » n’iront jamais jusqu'à ce stade.

Charles : Tu n’es pas dans le secret des Dieux.  Mais un jour mon règne viendra. Le monde deviendra alors sans guerre, sans contrainte économique grâce à la science.

François : Et… Quelle sera ta place dans ce monde de cocagne ?

Charles : Mes ancêtres étaient les rois de France.

François : as-tu des preuves ?

Charles : On en a .

François : Peux-tu  être plus précis ?

Charles : Non. Mais j’ouvre ce livre d’Histoire ; Il n’y a rien de bien précis (et il tourne la page). Henri III et Henri IV sont assassinés.

François : Tu dois te reposer.

Jeanne : Tu es de nouveau très malheureux.

Charles : Le bonheur me fuit.

Jeanne : Ouvre les yeux. On t’aime.

François sort

 

Scène 5 : Charles et Jeanne

Jeanne : J’appelle une maison de repos, tenu par un oncle.

 

 

 Scène 6 : Charles et Jeanne. Dans la maison de repos.

Charles : Je suis ici depuis 15 jours et personne n’est venu me chercher pour me couronner. Tout ce que j’ai vécu est peut-être faux.

Jeanne : Tu reviens à la raison.

Charles : Mais comment expliquer les signes ?

Jeanne : Rentrons

Charles : La  principale conséquence de mes signes est de t’avoir rencontrer, L’amour  modulo  la confiance  guérissent du malheur.

 Acte III

Scène 1 : Charles et Jeanne.

Jeanne : ça va ?

Charles : Je peux lire dans les pensées

Jeanne : Tu ne vas pas recommencer

Charles : Je suis incompris. Je communique avec les morts, avec des vivants ou leur inconscient.

Jeanne : Je t’aime vraiment à l’infini pour t’accepter ainsi. Je vais penser à un nombre et tu vas me dire lequel

Charles : Vas-y,… 7

Jeanne : non, c’était 2

Charles : Ce n’est pas étonnant, avec cette communication par la pensée, plus c’est précis moins c’est précis et moins c’est précis plus c’est précis.

Jeanne : Je dois t’avouer quelque chose

Charles : Que tu m’aimes plus ?

Jeanne : Non ! Moi aussi j’ai entendu des voix modulo mon cerveau comme tu pourrais dire.

Charles : Oui ?

Jeanne : Elles me disait de te connaître et que je devais d’épouser

Charles : Non ?

Jeanne : Je croyais que je devenais folle, et je n’en ai parlé à personne.

Charles : Mais tu m’aimes ?

Jeanne : Oui

Un silence

Charles : D’après ce que je comprends, c’est ce qui arrivait aux filles dignes d’être aimé.

Jeanne : Qui t’as parlé ?

Charles : Une concurrente

Jeanne : Tu me trompes ?

Charles : Par la pensée

Jeanne : Avec qui ?

Charles : Avec Marie, Mère de Jésus

Jeanne : Es-ce possible ? Tu as des pensées coupables ?

Charles : parfois oui, mais elles ne le sont plus.

Jeanne : Tu offenses ma foie

Charles : Ce qu’elle a vécus par la crucifixion de  son fils, fils de Dieu est sans nom. Elle lui en a toujours voulu. Notre Dieu a été victime d’un complot sans nom aussi que je lui ai relevé ainsi qu’au paradis. Nous nous aimons. Depuis le début de mon épisode, les grandes instances de ce monde sont à la recherche de preuves corroborant ce que j’annonce, ou divulgue selon leurs teneurs.

Jeanne : Les voix me disaient que tu étais extraordinaire. Je comprends maintenant.

Charles : Je peux faire des miracles offensifs dans n’importe quel endroit du cosmos. Beaucoup de personnes en veulent à moi et à la France. Et je travaille avec les militaires, les services secrets, les grandes écoles, les corsaires et tout ce qu’il y a de noble en France, en Allemagne et autre pays qui nous sont dignes. Dés avant ma conception, on cherche à m’éliminer. Je vis encore.

Jeanne : Tu es le grand Monarque ?

 

Charles embrasses Jeanne 

 

Charles : J’ai envie de toi

Jeanne : Moi aussi.

Scène 2 : Charles, Caroline

Charles : Bonjour Caroline ; As-tu passé de bonnes vacances ?

Caroline ; Couci-couça

Charles : Pourquoi ?

Caroline : Je me suis séparée de Mélaine. Il ne m’apportait pas assez de sérénité. Je ne sais pas vers qui me tourner. Je suis allée en Inde où j’ai vu la pauvreté, mais les gens là-bas ont le sourire et semblent heureux.

Charles : Confie toi à Dieu, il t’écoutera ; Il est Amour.

Caroline : Je ne vois pas comment ; quand je vois la misère physique ou intellectuelle dans ce bas monde, permets moi d’en douter sérieusement.

Charles : A moi, il me parle et me guide.

Caroline : C’est ton caractère illuminé qui ressort.

Charles : Jeanne me croit.

Caroline : Il parait que tu sors avec elle. Tu l’aimes ?

Charles : Elle m’apporte beaucoup pour mon équilibre ; et je peux parler de mon coté « illuminé » comme tu dis en toute douceur et harmonie.

Caroline : Je ne sais pas si je dois t’envier ou te prendre pour un fou

Charles : Tu es dure avec moi car tu ne connais pas la Grâce de Dieu

Caroline : Ne m’importune pas avec lui.

Charles : J’espère te convertir. Je n’ai pas réussi à te séduire, aussi j’essaye de te convaincre d’aller vers un chemin plus spirituel.

Caroline : Tu m’as aimé ?

Charles : Maintenant que tu es seule, je peux te dire que je t’ai follement aimé, mais que tu m’as fait souffrir.

Caroline : Avant ton épisode, je t’ai aussi aimé secrètement, mais j’avais une vie confortable mentalement et matériellement avec Mélaine.

Charles : C’est Cornélien. Je n’ai pas envie de faire souffrir Jeanne, d’un autre coté  j’ai tellement rêver d’être avec toi que c’est une tentation.

Caroline : Je ne sais que dire ; ton coté étrange et légèrement déjanté  m’interpelle…

Charles : Aimons nous

Ils s’embrassent

 

Scène 3 : Charles, Jeanne

Jeanne : Tu te moques de moi ?

Charles : Je ne vois pas ce que tu veux dire ?

Jeanne : On m’a tout dit

Charles : A quel sujet ?

Jeanne : Tu me prends pour qui ?

Charles : Je vois

Jeanne : Je suis bafoué, je me suis donné corps et âme ; je t’ai sauvé ; tu as conquis mon hymen ; tout ça pour ça !

Charles : je ne sais que penser ou raconter. Tu m’as beaucoup apporté

Jeanne : Arrête ! On dirait une nécrologie. Tu es aussi ingrat que lâche !

Charles : tu ne peux rien contre les sentiments

Jeanne : Je t’aime encore, tu ne peux pas me faire ça

Charles : Comme je te l’avais dit, j’ai toujours aimé Caroline

Jeanne : En plus tu es cynique !

Charles : Nous nous reverrons bientôt, l’air est électrique

 

 

Scène 4 : Charles, Caroline

Caroline : Tu as vu Jeanne ?

Charles : oui, Je me sens très triste et très heureux à la fois

Caroline : Je te comprends, c’est tout à ton honneur

 

Scène 5 : Charles, Jeanne

Charles : Tu vas bien ?

Jeanne : Tu oses me demander ça ? D’autant plus que j’ai une révélation à te faire : Je suis enceinte.

Charles : De moi ?

Jeanne : A ton avis ? Tu vas être papa et tu lâches la maman

Charles : Mais c’est merveilleux

Jeanne : oui ! Et je serai seule pour élever notre bébé.

Charles : Je ne sais que faire ; tu m’annonces l’extraordinaire et c’est tellement banal aussi. Avec Caroline, c’est tellement superficiel  

Jeanne : …et … ?

Charles : Tu m’as sauvé la vie, et maintenant tu me donnes une nouvelle vie. Je pense que tu es la femme de ma vie. Tu m’en veux ?

Jeanne : Oui, mais je passe outre.

 

Ils s’embrassent

 

Acte IV

 

Scène 1 : Charles, Jeanne

Charles : Je t’ai parlé des communications intrapscychiques . Tout ceci était faux je le craints.

Cette année de concours m’a complètement déboussolé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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